Horaire des Messes

Dimanche 13 avril: Pâques, Messe à 9h.

Dimanche 21 avril: Pâques et saint Anselme. Messe à 10h. Le père Georges et sa famille participeront à la Marche pour la vie à Bruxelles à 14h.

Mardi 23 avril: saint Georges. Messe à 7h.

Jeudi 25 avril: saint Marc. Messe à 7h.

Vendredi 26 avril: Messe à 7h.

Dimanche 28 avril: Pâques. Messe à 10h50.

Mercredi 1er mai: Saints Philippe, Jacques et Jérémie. Messe à 8h.

Samedi 4 mai: Dernière Messe de Pâques à 18h.

Jeudi 9 mai: Ascension. Messe à 10h50.

Dimanche 12: Fête patronale de Saint-Servais: Messe à 16h.

Samedi 18 mai: Messe de la Vigile de Pentecôte à 15.

Dimanche 19 mai: Pentecôte: Messe à 10h50.

Lundi 20 mai: lundi de Pentecôte: Messe à 16h.

Dimanche 26 mai: Trinité. Messe à 13h.

Programme de Pâques

Dimanche de la Passion, 17 mars: 10h50 Messe.

Dimanche des Rameaux, 24 mars:
10h30 Bénédiction des Rameaux;
10h50 Messe de la Passion.

25 mars: fête de l’Annonciation & Lundi-Saint. 15h30 Messe.

26-27 mars: Mardi-Saint et Mercredi-Saint: Messe à 7h du matin.

Jeudi-Saint: 28 mars: Lavement des pieds & Messe de la Dernière Cène à 15h30.

Vendredi-Saint: 29 mars:
7h Chemin de Croix;
15h30 Messe des Présanctifiés.

Samedi-Saint: 30 mars: 15h30: Messe de la Vigile Pascale

Dimanche de la Pâque, 31 mars: 14h Messe en espagnol.

Lundi de Pâques, 1er avril, à 16h: Messe « communautaire » en français. Également signature d’intercommunion.

Semaine pour l’unité des chrétiens

Entre la fête de la confession de saint Pierre (18 janvier) et celle de la conversion de saint Paul (25 janvier), on considère que c’est la semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Concrètement, nos Églises anglicanes de Belgique et des Pays-Bas (membres de la Communion Anglicane Libre Internationale) ont commencé des pourparlers en vue d’un accord de pleine communion avec la Petite Église vieille-catholique de Belgique. Mgr Rudy et Mgr Geoffrey sont venus hier à Saint-Servais pour discuter avec le père Georges. Notre collaboration avec eux avait, de fait, commencé plus tôt, lors du sacre épiscopal de notre évêque Mgr Brian, le jour de la Pentecôte 2023.

Dans la seconde lecture de l’office divin de ce jour (Actes 12), saint Pierre est emprisonné à Jérusalem. Lorsqu’il sort miraculeusement de prison, il se rend à la maison de saint Marc (maison qui servait également de lieu de culte, où l’Église de Jérusalem se réunissait pour l’Eucharistie), et son premier souci est que saint Jacques (le frère du Seigneur et l’évêque de Jérusalem), soit au courant de la chose. Autrement dit, saint Pierre, bien qu’il soit le premier des apôtres, reconnaît l’autorité de saint Jacques comme chef de l’Église de Jérusalem. Saint Pierre ne prétend aucunement à aucune soi-disant « primauté universelle ».

Chaque diocèse est une Église à part entière. Chaque évêque est le successeur de Pierre, et le représentant du Christ devant l’Église locale. Tel est le sens de καθολική Εκκλησία en grec, integra Ecclesia en latin de Hesbaye. Chaque diocèse contient tous les éléments essentiels de l’Église, et n’est incomplet en rien.

Prochaines Messes

Vendredi 2 février à 17h30, marche au flambeaux (à partir de l’arrêt de bus « Cité Floréal »), suivie de la Messe à 18h30 dans la chapelle habituelle, ensuite dégustation de crêpes.

Samedi 3 février à 17h: Messe de Sexagésime, avec mémoire de la Chandeleur.

Prochaines Messes

Saison de Noël-Épiphanie

Horaire des Messes

Mercredi 20 déc., à 15h

Vendredi 22 déc., à 15h

Samedi 23 déc., à 15h

Dimanche 24 déc., à 10h50 et 22h (en espagnol)

Lundi 25 déc., à 10h50

Mardi 26 déc., à 10h50 (en wallon)

Mercredi 27 déc., à 10h50

Dimanche 31 déc., à 10h50

Lundi 1er janvier, à 10h50

Vendredi 5 janvier, à 14h30

Samedi 6 janvier, à 14h30

Dimanche 7 janvier, à 10h50

Messes et journée communautaire

Mise à jour, à cause des conditions météo.

Le dimanche 13 août: Messe à 9h, puis journée au Lac de Bambois: covoiturage à prévoir.

Le lundi 14 août: Messe de la vigile de l’Assomption à 16h.

Le mardi 15 août: fête de Sainte Marie (Assomption): Messe à 10h50.

Le dimanche 20 août: Messe à 10h50.

Le samedi 26 août: Messe à 18h.

Messes et journée communautaire

Le samedi 5 août: vigile de la Transfiguration à 16h.

Le dimanche 6 août: Messe de la fête de la Transfiguration: 10h50.

Le samedi 12 août, nous organiserons une journée au Lac de Bambois: covoiturage à prévoir. Puis retour à Saint-Servais pour la Messe en fin de journée.

Le mardi 15 août: fête de Sainte Marie (Assomption): Messe à 10h50.

Le dimanche 20 août: Messe à 10h50.

Le samedi 26 août: Messe à 18h.

Qui est ma chair?

Ceci représente un article écrit par Noah Marsh (l’original ici), traduit par Georges Staelens.

Qui est ma chair ?

La Mise à découvert de l’honneur familial dans le Lévitique 18:7-23

« Et le Seigneur parla à Moïse, disant : “Parle aux fils d’Israël, dis-leur : Je suis le Seigneur votre Dieu ; vous ne vous conduirez pas selon les mœurs de l’Égypte, où vous avez demeuré ; vous ne vous conduirez pas selon les mœurs de Chanaan, où je vous mène ; vous ne marcherez point suivant leurs lois. Vous exécuterez mes jugements, vous observerez mes préceptes, et vous marcherez selon ce qu’ils prescrivent : je suis le Seigneur votre Dieu”. » (Lévitique 1:1-4). Le chapitre 18 du Lévitique, qu’on pourrait qualifier de “sexuel”, commence avec ce qui ressemble à un programme xénophobe. Or, c’est juste le contraire. Le Lévitique 18:6 définit la famille du lecteur, la « chair », comme quelque chose dont on doit protéger l’honneur. Dans les seize versets suivants, l’honneur est présenté dans trois séries. Enfin, tout le chapitre 18 du Lévitique exige du lecteur de protéger l’honneur de tous les humains, car tout honneur vient du Seigneur. Ainsi, le Lévitique 18 considère que tous les humains sont la famille du lecteur, même les nations qu’il semble exclure dans les premiers versets1.

Après une brève introduction pour dire au peuple d’obéir aux commandements du Seigneur (18:1-5), le Lévitique 18:6 commence une longue liste de préceptes. Toute les autres interdictions parlent à la deuxième personne du singulier, alors que celle-ci parle au pluriel. L’utilisation du pluriel et le fait qu’il se trouve en tête de la liste des préceptes signifient que cette interdiction fonctionne comme introduction vis-à-vis de tous les préceptes2.

En tant qu’introduction, le Lévitique 18:6 présente le principe se référant à chaque précepte du chapitre, à savoir : « Personne ne s’approchera d’un parent de sa chair, pour mettre à découvert sa nudité : je suis le Seigneur. »3

Dans le Lévitique, le syntagme « mettre à découvert la nudité » apparaît seulement dans ce passage, ainsi que dans le parallèle Lévitique 20 ; donc on doit regarder ailleurs, pour voir ce que ce syntagme signifie. Ailleurs, la Bible hébraïque mentionne la « mise à découvert de la nudité » huit fois4. Dans ces huit cas, mettre à découvert la nudité de quelqu’un, c’est le punir, lui faire honte, le déshonorer.5 C’est pourquoi, lorsque le Lévitique interdit que l’on mette à découvert de la nudité de quelqu’un, il s’adresse à la personne qui lit, donc au lecteur, en lui interdisant de déshonorer ce quelqu’un. Ainsi, le Lévitique 18:6 considère l’honneur comme point de départ de tous les interdis qui suivent6.

Après avoir interdit formellement que l’on déshonore la « chair », le Lévitique 18:7 applique cela à la famille biologique du lecteur, en commençant par sa mère et son père, pour passer à toute une série de gens de sa famille : sa belle-mère (18:8), sa sœur et sa demi-sœur (18:9), ses petites-filles (18:10), sa sœur adoptive (18:11), ses tantes paternelle (18:12) et maternelle (18:13).

Le Lévitique identifie la personne directement comme parente biologique du lecteur (18:7, 9, 11), ou il dit que la nudité de celle-ci est celle d’un parent biologique du lecteur (18:8, 10)7.

Deux de ces préceptes vont plus loin qu’un parent biologique. Le Lévitique 18:12 et 18:13 reprennent le verset introductif, en utilisant le mot « chair » pour nommer la parenté8.

Ces trois passages sont les seules mentions du mot « chair » dans des constructions de phrase, dans tout le chapitre. Ceci suggère que la « chair » fonctionne comme une anaplodiplose9, en indiquant que les interdictions du contenu font savoir au lecteur qui est sa « chair ». En effet, cela est souligné par une seconde anaplodiplose10. Le Lévitique 18:7 et 18:13 sont, dans ce chapitre, les seuls exemples du syntagme « elle est […] ta mère ». Ainsi, ces sept versets signifient que les parents biologiques du lecteur sont sa chair, et lui interdisent de les déshonorer.

Alors que le Lévitique identifie qui est la chair du lecteur, la liste semble courte, étant donné toutes les possibilités de parenté biologique. Évidemment, le passage n’exclut pas la fille même du lecteur. On a beaucoup essayé d’expliquer pourquoi la fille du lecteur n’est pas explicitement mentionnée, mais il ne faut pas chercher d’explication. La liste des parents ne se veut pas exhaustive. Elle fait le tour des parents biologiques sur les quatre générations d’une maisonnée juive. Le Lévitique commence par la génération au-dessus du lecteur (18:7-8), puis il passe à la génération même du lecteur (18:9)11. Puis le Lévitique passe aux deux générations au-dessous du lecteur (18:10), puis il revient à la génération du lecteur (18:11), avant de finir avec la génération au-dessus du lecteur (18:12-13). Cette façon fait le tour de la famille tout entière du lecteur12.

Des quatre générations, l’énumération met l’accent sur la génération en-dessous de deux façons. Tout d’abord, le Lévitique parle d’elle au début et à la fin. Deuxièmement, le Lévitique lui accorde une trop grande attention par rapport aux autres générations. La génération en-dessous occupe quatre versets sur les sept au total. Aussi, quatre parents de la génération au-dessous sont mentionnés, alors que les trois autres générations sont représentées par seulement cinq parents au total. Ces interdictions mettent l’accent sur la génération au-dessus du lecteur, car c’est la génération de laquelle vient l’honneur du lecteur13. Dans l’ancien Israël, les membres de la famille tiraient leur honneur du chef de la famille14. Si un patriarche décédait, la génération suivante de mâles devenaient les chefs de leurs familles respectives. Par exemple, le Lévitique 18:10 interdit de déshonorer ses petites-filles, parce que « c’est ta propre nudité », ce qui veut dire que l’honneur des petites-filles du lecteur l’honneur même du lecteur. Ainsi, déshonorer sa petite-filles, c’est se déshonorer soi-même.

Bref, ces sept premiers versets (Lév. 18:7-13) mettent l’accent sur l’honneur de la génération ascendante, parce que l’honneur du patriarche est l’honneur de la maisonnée. Si un parent biologique se fait déshonorer, le déshonneur tombe sur le chef de famille du lecteur, et enfin sur le lecteur même.

Ayant défini la « chair » comme étant d’abord la famille biologique, le pas suivant est d’inclure des parents non-biologiques dans cette définition. Avant de passer au pas suivant, le dernier parent biologique dont s’occupe le texte est l’oncle paternel. Le Lévitique 18:14 dit au lecteur de ne pas approcher (לא תקרב) la femme de son oncle paternel. Même si l’oncle paternel est un parent biologique, néanmoins, s’il est le plus âgé de la famille, c’est lui qui deviendrait le patriarche d’une autre maisonnée. Ainsi, cette interdiction étend l’intérêt du lecteur à des gens qui ne sont pas de sa maisonnée.

On s’étend avec plusieurs interdictions, pour finir avec le Lévitique 18:19, qui est la troisième fois dans ce chapitre où l’on interdit au lecteur de s’approcher (קרב) d’une femme. De ce fait, le lien terminologique entre le 18:14 et le 18:19 indique que ces deux versets-ci forment une anaplodiplose englobant une deuxième série. Il est intéressant de voir que la seule autre fois où l’on parle de « s’approcher », c’est le 18:6. Cette section est également liée à l’interdiction, à l’infinitif, de « mettre à découvert » (לגלות) ; les quatre seules circonstances de cet infinitif dans la Bible hébraïque se trouvent dans le 18:17-19 et le 18:6. Voilà pourquoi ces connexions terminologiques indiquent que cette deuxième série devrait être lue comme une autre sous-section d’interdictions introduites par le 18:6. Ainsi, ces six versets continuent à élargir la définition de « chair » en l’étendant à ceux dont le lecteur doit protéger l’honneur.

Comme dans la première série, la deuxième série présente une catégorie de gens que le lecteur doit ne pas déshonorer. Après avoir commencé par la femme de l’oncle paternel (18:14), le Lévitique interdit au lecteur de mettre à découvert la nudité de sa bru (18:15), de sa belle-sœur (18:16), d’une femme et sa sœur (18:17a, 18), d’une femme est ses petites-filles (18:17b), et d’une femme ayant les règles (18:19). Le dénominateur commun entre toutes ces personnes, c’est le fait d’être apparentées au lecteur à travers le mariage ; elles lui sont parentes par alliance. Alors que la première série se limite à définir les parents biologiques comme étant sa « chair », la deuxième série s’étend aux parents par alliance.

Comme la première série, les préceptes de la deuxième parcourent les quatre générations de la maisonnée, énumérant implicitement toute parentèle par alliance. L’accent, cependant, n’est pas mis sur la génération ascendante, mais sur la génération du lecteur. Quatre des six versets (18:16, 17, 18, 19) font référence à une relation de la génération du lecteur, alors que chacune des trois autres générations sont traitées en un verset chacune. Ainsi, sur les huit interdictions, quatre parlent de la génération du lecteur.

La seconde série met l’accent sur la génération du lecteur, parce que l’honneur de la maisonnée s’étend aux parents par alliance à travers l’épouse à travers le mariage. Lors du mariage, la femme du lecteur et tous ceux dont elle est responsable entrent dans la maisonnée. Ainsi, en tant que membres de la maisonnée du lecteur, la femme et tous les siens ont accès à l’honneur de la famille seulement à travers leur relation avec le lecteur. C’est pourquoi, ces six versets interdisent de jeter la honte, de « mettre à découvert la nudité » des parents non-biologiques, parce qu’une telle chose déshonorerait le lecteur même, et cela déshonorerait finalement le chef de la maisonnée dont il tire lui-même son honneur. Puisque le lecteur fait graviter autour de lui l’honneur de ses parents par alliance, c’est sur sa génération qu’on met l’accent. Déjà le Lévitique a mis l’accent sur l’honneur de la génération ascendante, dans la première série, étant donné que le lecteur y puise son honneur. La deuxième met l’accent sur l’honneur même du lecteur, car c’est à travers lui que ses parents par alliance auront leur honneur, de la maisonnée dont il est le chef.

Malgré que les Américains considèrent de nos jours la famille biologique de l’épouse comme la leur, l’Israël ancien ne partageait pas nécessairement ce point de vue. Au contraire, la maisonnée était patrilocale ; lors du mariage, la femme quittait sa famille biologique pour rejoindre celle de son mari. La femme était incorporée à la maisonnée du mari, mais le mari n’était pas considéré membre de la famille d’origine de sa femme. Par conséquent, lorsqu’il est interdit au lecteur de mettre à découvert la nudité de ses parents par alliance, le Lévitique élargit la sollicitude pour l’honneur en l’étendant également à la maisonnée d’origine de la femme15. La troisième et dernière série, Lévitique 18:20-23, élargit les frontières encore davantage. Elle incorpore dans la famille du lecteur tout Israélite et tout être humain, parce que finalement tous les humains tirent leur honneur du Seigneur.

Plutôt que d’interdire de « mettre à découverte la nudité » d’un membre de la famille, le Lévitique 18:20 interdit au lecteur d’avoir des rapports sexuels et enfants avec la femme d’un compatriote. Les interdictions cessent le vocabulaire de la nudité et de la parenté (aucune des relations des deux séries précédentes n’est mentionnée)16, parce que l’on ne se préoccupe pas des menaces intestines vis-à-vis de l’honneur familial. Maintenant on se soucie de la menace extérieure vis-à-vis de l’honneur familiale, à savoir la prédation sexuelle sur les femmes17. La sexualité d’une femme, euphémiquement son lit, était le droit exclusif d’un seul mâle (cf. Prov. 6:27-29) ; toute violation de ce droit exclusif était un affrontement de l’honneur de l’homme en question. Puisque l’honneur était une perle rare, si un homme arrivait à coucher avec la femme d’un autre homme, alors son honneur croissait, pendant que l’honneur de l’homme de la femme violée décroissait. C’est pourquoi le Lévitique 18:20 interdit au lecteur de croître en honneur aux dépens de l’honneur de son prochain18.

Pendant que l’honneur reste le thème principal, il ne s’agit plus de l’honneur du lecteur, comme dans les séries précédentes. Au fait, cette interdiction empêche le lecteur d’augmenter son honneur, en contradiction apparente avec les interdictions précédentes. Comme nous avons vu, la préoccupation de l’honneur de la maisonnée est un outil pour définir qui est considéré la « chair » du lecteur (18:6). Celui-ci ne peut plus déshonorer un autre Israélite pour son propre honneur. Par conséquent, en se souciant plutôt de l’honneur de l’Israélite prochain, le Lévitique 18:20 déclare que l’Israélite prochain est un membre de la « chair » du lecteur.

Jusqu’à ce point, l’extension de la « chair » du lecteur a progressé doucement, mais maintenant, avec l’inclusion de toute un groupe de gens, on a affaire à un changement radical. Plutôt que d’expliquer cette “mission civilisatrice”, le Lévitique la justifie par une nouvelle interdiction. Encore une fois, le Lévitique 18:21 parle d’un autre honneur que celui de la progéniture du lecteur. Il s’agit de l’honneur du Seigneur, dans deux propositions liées. Certains commentateurs pensent que la seconde proposition serait une interdiction distincte, mais grammaticalement celle-ci ne fait que clarifier la première. Chaque fois que le Lévitique 18 introduit une nouvelle interdiction, le verbe est en deuxième position ; or dans la seconde proposition de 18:21, le verbe est en position initiale (ולא תחלל). Ainsi, il convient de considérer le Lév. 18:21 comme étant une seule interdiction, dont la seconde proposition est une apposition qui clarifie la première. De ce fait, la meilleure traduction de ce verset serait : « Tu ne donneras pas tes enfants pour qu’ils servent Moloch, à savoir, tu ne souilleras mon nom saint : je suis le Seigneur. »

La première proposition interdit d’offrir des enfants à Moloch, sans précision (Lév. 18:21a). Souvent les commentateurs pensent que ce verset parle du sacrifice d’enfants19, mais il suffirait d’y voir une simple consécration à Moloch (cf. I Sam. 1)20. Quel que soit le cas, l’enfant n’appartient plus au lecteur. Maintenant l’enfant appartient à Moloch. Dans l’Israël ancien, le transfert d’enfant entre deux maisonnées rabaisse la famille qui donne l’enfant, tout en élevant l’honneur de la famille qui reçoit l’enfant21. Pour cela, tout transfert de progéniture vers Moloch augmente l’honneur de Moloch, aux dépens du lecteur.

La deuxième proposition explique par la suite pourquoi il y a cette interdiction : donner sa progéniture à une autre divinité souille le nom du Seigneur. Selon cette interprétation, c’est au Seigneur qu’appartient la progéniture du lecteur. Ceci ne devrait pas nous surprendre, étant donné qu’ailleurs, le Lévitique appelle Israël le peuple du Seigneur : « Je marcherai avec vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. » (Lév. 26:12). En effet, les enfants israélites n’appartiennent pas aux Israélites. Ce sont les enfants du Seigneur, d’où le fait qu’Israël rachète ses premiers-nés : « Consacre-moi tout premier-né, tout être qui aura ouvert les entrailles maternelles parmi les fils de mon peuple, depuis l’humain jusqu’aux bestiaux ; il est à moi. » (Exode 13:2, italiques ajoutés)22. Ainsi, le lecteur est empêché de dédier ses enfants à une autre divinité, car ce faire déshonorerait le Seigneur. Au fait, les interdictions de la préface se justifient de la même façon : « Personne ne s’approchera d’un parent de sa chair, pour mettre à découvert sa nudité : je suis le Seigneur. » (Lév. 18:6). Le Lévitique se préoccupe de l’honneur du lecteur, car le Seigneur est le chef de la famille, et son honneur est en cause. Le Seigneur est celui dont le lecteur tire son honneur. C’est sur base de cette hypothèse que le Lévitique élargit la définition de « chair » toujours davantage.

Une fois que le Lévitique a fait dépendre du Seigneur l’honneur du lecteur, l’interdiction suivante s’étend au-delà d’Israël23, 24. Comme dans 18:20, le Lévitique 18:22 interdit au lecteur d’accroître son propre honneur en violant la femme d’un autre homme. Mais cette interdiction est rédigée d’une façon différente25. D’habitude, le substantif תשכב associé à une personne est traduit par « lit » de la personne (comme dans tous les autres passages où cela se trouve dans le Lévitique, sauf pour le précepte parallèle dans 20:13)26. Par exemple, la Bible présente l’épisode de David et Bersabée ainsi : « Sur le soir, David se leva de sa couche (משכבו) et se promena sur la plate-forme de la maison royale. » (2 Sam. 11:2)27. Autrement, si « lit, couche » est utilisé comme un euphémisme sexuel, à l’instar de « connaître » (ידע), alors la meilleure façon de traduire le verbe et l’état-construit est la traduction idiomatique, en y voyant un rapport sexuel. Par exemple, lorsque les Israélites razzient Jabès-Galaad, on leur dit : « Tout homme et toute femme ayant connu la couche d’un homme (וכל־אשה ידעת משכב־זכר), vous les anathématiserez. » (Juges 21:11)28. Il faut souligner que, dans le cas de l’euphémisme sexuel, l’état-construit désigne avec qui la personne a eu des relations sexuelles29. Le Lévitique 18:22 n’utilise pas le verbe « connaître », mais un autre euphémisme pour les rapports sexuels : « coucher » (שכב, p. ex. Lév. 15:24). Ainsi l’état-construit « lit d’une femme » indique que le rapport sexuel a lieu, en réalité, avec une femme. De ce fait, l’interdiction devrait être traduite idiomatiquement : « Avec30 un homme, tu ne coucheras31 pas avec une femme (משכבי אשה) ; car c’est une abomination. »32

En d’autres termes, le Lévitique 18:22 interdit au lecteur d’avoir des rapports sexuels avec une femme, si celle-ci a déjà des rapports avec un autre homme, étant donné que la sexualité de cette femme était le droit exclusif d’un seul homme33. Si deux hommes couchaient avec elle, cela déshonorerait l’un d’eux. Similaire à l’interdiction de coucher avec la femme de son prochain, ce verset élargit la définition de la chair, en interdisant au lecteur d’abuser de la sexualité de la femme d’un autre homme. Mais cette interdiction va encore plus loin : cet homme n’est pas nécessairement un Israélite. La « chair » du lecteur s’étend au-delà d’Israël34.

Cette extension de la famille ne peut être faite que lorsque le lecteur reconnaît que son honneur et l’honneur de toute autre personne vient du Seigneur. Le verset final de notre section, Lévitique 18:23, attire à nouveau l’attention du lecteur sur le fait que l’honneur concerne également toute femme. La première moitié du verset interdit à l’homme de ne pas utiliser de bête comme jouet sexuel, car sinon le rapport sexuel le souillerait, autrement dit, il le déshonorerait : « Par35 une bête tu n’auras36 pas de coucherie, pour te souiller avec elle. » Le mot « elle » qui désigne ce qui souillerait le lecteur, peut faire référence à la fois à la coucherie et à la bête (féminin singulier). Mais, vu la proximité de « elle » avec « coucherie », il y a plus de probabilité que le premier se réfère au second. Comme nous avons vu, violer une femme, c’est déshonorer son mari. Violer une femme en utilisant un animal, c’est encore plus déshonorable. Si le lecteur souillait une femme, il déshonorerait son mari, mais aussi le Seigneur. Puisque le lecteur tire son honneur aussi du Seigneur, le lecteur se déshonorerait soi-même. La seconde moitié du verset revoit tout simplement la même interdiction, mais du point de vue de la femme. Ainsi, les interdictions réciproques soulignent que le lecteur ne peut déshonorer personne, surtout à travers la sexualité d’une femme.

Dans tout le chapitre, cette dernière étape est unique en ce qu’elle met l’accent sur un autre honneur que celui du lecteur, étant donné que le point de départ est l’honneur du Seigneur. Le lecteur doit protéger l’honneur de sa famille, parce qu’il s’agit également de l’honneur du Seigneur.

Pour finir, chacune des étapes ou séries du passage Lévitique 18:7-23 se rattache au principe qui les unit : « Personne ne s’approchera d’un parent de sa chair, pour mettre à découvert sa nudité : je suis le Seigneur. » (18:6). Par considération pour l’honneur, les trois séries redéfinissent qui est la « chair » du lecteur. La première série interdisent au lecteur de déshonorer sa parentèle biologique. Ensuite, la seconde série prolonge l’honneur à la parentèle par alliance (18:14-19). Finalement, la troisième étape inclut toute l’humanité dans la sollicitude du lecteur pour l’honneur, étant donné que tous les humains tirent leur honneur du Seigneur (18:20-23). En étendant l’honneur d’Israël aux non-Israélites, le Lévitique ordonne au lecteur de traiter Chanaan et l’Égypte comme eux ne l’avaient pas traité : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (19:18; cf. 19:34)37. Ainsi, le Lévitique 18 met Israël à part, par rapport à Canaan et à l’Égypte, en traitant Canaan et l’Égypte comme de la famille.

1Traditionnellement, les biblistes divisent le Lév. 18:7-23 en deux sections : Lév. 18:7-17 et 18:18-23, par convention. Pour un débat et une analyse détaillés des différentes positions, voyez Joanne M. Dupont, Women and the Concept of Holiness in the « Holiness Code » (Leviticus 17-26). Literary, Theological and Historical Context (thèse de doctorat, Université de Marquette, 1989) pages 92-96. Dans cette étude, personne ne suggère une division entre Lév. 18:19 et 18:20. Alors que la forme de 18:18-23 est différente de 18:7-17, cette division double ne tient pas compte de l’absence abrupte du syntagme-clef « tu ne mettras pas à découvert la nudité » à partir de 18:20. – NDA

2Adrian Schenker, « Quel rapport y a-t-il entre les prohibitions de l’inceste et les autres prohibitions du Lévitique 18 et 20 », in The Book of Leviticus. Composition and Reception, dir. Rolf Rendtorff et Robert A. Kugler, VTSup, SBL Press, Atlanta, 2003, page 163. Schenker pense que le Lévitique 18:6 est une introduction seulement pour le passage Lév. 18:7-18, étant donné que 18:19-23 ne traite des rapports familiaux d’aucune sorte. – NDA

3On ne peut pas ignorer la connexion du Lévitique 18:6 avec 18:7-23. C’est le seul précepte apodictique de tout le chapitre 18. Le 18:6 met en avant des termes qui seront répétés tout au long du passage : « chair », « ne pas s’approcher », « mettre à découvert sa nudité », « Je suis le Seigneur. » – NDA

4Exode 20:26 ; Isaïe 47:3 ; Ézéchiel 16:36-37 ; 22:10 ; 23:10, 18, 29. – NDA

5On fait honte à quelqu’un pour l’encourager à se corriger. Voyez le débat sur la honte chez Matthews, Gender-Related Legal Situations, pages 97-112, surtout 98. – NDA

6Même si le Lévitique 18:20-23 n’utilise pas le vocabulaire de la nudité mise à découvert, néanmoins, c’est l’honneur qui y est en jeu. Nous reviendrons à ces quatre versets en détail plus tard dans cet article, afin de comprendre comment ils élargissent le thème de l’honneur qui se trouve dans les autres interdictions. – NDA

7Il est intéressant de noter que les préceptes alternent entre ceux qui font référence à un parent biologique et ceux qui parlent des gens dont la nudité est celle d’un parent biologique. On aura une alternance similaire dans la troisième série de préceptes. – NDA

8James W. Watts, The Rhetoric of Ritual Instruction in Leviticus 1-7, in The Book of Leviticus. Composition and Reception, dir. Rolf Rendtorff et Robert A. Kugler, VTSup, SBL Press, Atlanta, 2003, pages 79-100. Watts considère la répétition et la modification comme figures de styles tout au long du Lévitique. – NDA

9L’anaplodiplose, en latin et anglais inclusio, est une figure de style, qui consiste en un motif qui entoure un texte, apparaissant à la fois au début et à la fin dudit texte, en bouclant la boucle. – NDT

10L’affirmation du Lévitique 18:7, « C’est ta mère (אמך הוא) ; tu ne mettras pas à découvert sa nudité » revient dans 18:13 : « Tu ne mettras pas à découvert la sœur de ta mère, car elle est la chair de ta mère (כי־שאר אמך הוא). » – NDA

11Toutes les sortes de sœurs y sont comprises. – NDA

12Il est communément admis que la famille israélite s’étend sur trois générations (la génération du chef de famille et les deux en-dessous) ou sur quatre (la génération du chef de famille, la génération au-dessus, les deux générations au-dessous) ; cf. Exode 20:6. Pour des explications détaillées sur la structure généalogique de la maisonnée israélite, voyez S. Bendor, The Social Structure of Ancient Israel. The Institution of the Family (BEIT’AB) From the Settlement to the End of the Monarchy , Simor, Jérusalem, 1996, pages 48-66 ; Philip J. King et Lawrence E. Stager, Life in Biblical Israel, Westminster John Knox, Louisville, 2001, pages 36-61 ; Madeline Gay McClenney-Sadler, Recovering the Daughter’s Nakedness. A Formal Analysis of Israelite Kinship Terminology and the Internal Logic of Leviticus 18 , dir. Claudia V. Camp et Andrew Mein, vol. 476, T & T Clark, New-York, 2007, pages 26-75 ; Leo G. Perdue, et al., Families in Ancient Israel, dir. Browning and Evison, Westminster John Knox, Louisville, 1997). Un compte-rendu des différentes explications pourquoi la fille n’est pas mentionnée dans ce code “exhaustif” de l’inceste peut être consulté chez Jonathan R. Ziskind, The Missing Daughter in Leviticus XVIII, 46, n° 1 (1996), pages 125-130. Ziskind suggère que la fille n’est pas mentionnée pour ne pas saper l’autorité paternelle dans sa propre famille. Si c’est le cas, cela apporte un argument en faveur de notre article. Mais il y a une autre explication : les relations énumérées sont représentatives de chacune des générations, ce qui élargit la liste de ceux qui sont la « chair » du lecteur. – NDA

13Pour plus de détails concernant l’organisation de la maisonnée dans l’Israël ancien, voyez S. Bendor, The Social Structure of Ancient Israel, pages 48-66. – NDA

14Victor H. Matthews, Honor and Shame in Gender-Related Legal Situations in the Hebrew Bible, in Gender and Law in the Hebrew Bible and the Ancient Near East, dir. Victor H. Matthews, et al., Journal for the Study of the Old Testament. Supplement Series , Sheffield, 1998), pages 104-108. – NDA

15Plusieurs exemples bibliques attestent qu’une telle chose n’était pas habituelle à des époques plus anciennes ; par exemple Jacob a épousé à la fois Rachel et Léa (Genèse 29-31). – NDA

16Une anaplodiplose délimite, cette fois-ci aussi, les limites de la troisième série. Le Lévitique 18:23 répète la phrase : « Tu ne coucheras pas pour te souiller avec » (לא־תתן שכבתך לטמאה־בה), également présente dans 18:20 : « לא־תתן שכבתך […] לטמאה־בה ». Sans même apparaître dans l’anaplodiplose de la troisième série, le vocabulaire du Lév. 18:6 apparaît quand même dans la série finale. À part dans les sections qui encadrent le chapitre, la phrase « Je suis le Seigneur » n’apparaît que dans 18:6 et 18:21. Ainsi, le lecteur traverse les trois séries ; il commence par la chair de toute parente, puis il est question d’autres personnes, pour finir avec le Seigneur. La forme de Lévitique 18:20 déplace doucettement le lecteur vers la troisième et dernière série d’interdictions. Le Lévitique 18:20 commence ainsi : « Avec la femme de ton prochain tu ne coucheras pas pour la progéniture » ou, plus littéralement, « Et à la femme de ton prochain tu ne donneras pas tes coucheries à semence » (ואל־אשת […] לא־תתן […] לזרע). Cette forme, « à la femme [une telle] ne fais pas X pour Y » est parallèle au début du passage Lévitique 18:19 : « Et de la femme qui a ses règles tu n’approcheras pas pour mettre à découvert sa nudité » (אל־אשה […] לא תקרב לגלות). – NDA

17David D. Gilmore, Introduction. The Shame of Dishonor, in Honor and Shame and the Unity of the Mediterranean (réd. David D. Gilmore, American Anthropological Association, Washington D.C., 1987), pages 10-11 ; Maureen J. Giovannini, Female Chastity Codes in the Circum-Mediterranean. Comparative Perspectives, in Honor and Shame and the Unity of the Mediterranean , op. cit., pages 61-74 ; Victor H. Matthews et Don C. Benjamin, Social World of Ancient Israel 1250-587 BCE, Hendrickson, Peabody, 1993, pages 180-181. – NDA

18De même, le détail « pour la progéniture » est dû, vraisemblablement, au fait que plus une maisonnée avait d’enfants, plus grand en était l’honneur (cf. Prov.). – NDA

19Jacob Milgrom, Leviticus. A Book of Ritual and Ethics, Fortress, Minneapolis, 2004, pages 197-200, 205-206. – NDA

20Cette seconde interprétation permet de comprendre le mot « donner, passer » (להעביר) de deux façons : l’une métaphorique, l’autre littérale. L’interprétation métaphorique s’imagine que la progéniture change de territoire géographique lorsqu’elle est dédiée à une autre divinité. L’interprétation littérale serait le fait que la progéniture déménagerait vers un pays où l’on adore Moloch (cf. la version samaritaine), en devenant ainsi la propriété de Moloch. – NDA

21Julian Pitt-Rivers, The Fate of Schechem or the Politics of Sex. Essays in the Anthropology of the Mediterranean, Cambridge Studies in Social Anthropology 19, dir. Jack Goody, Cambridge University Press, Cambridge, 1977, page 166. – NDA

22Cf. Exode 13:13-15 ; 34:20 ; Nombres 18:15-16. – NDA

23Milgrom, Leviticus, pages 196-197 et 206-207. Milgrom croit qu’il s’agit d’une interdiction de l’homosexualité, limitée à un groupe restreint. De plus, Milgrom pense que le principe derrière tous les préceptes de Lévitique 18 serait la perte de sperme, source de vie. – NDA

24Plus exactement, Jacob Milgrom, op. cit., dit que « les relations neveu-oncle, grand-père-petit-fils, beau-père-beau-fils sont interdites aussi. Ceci implique que l’interdiction homosexuelle ne se réfère pas à toutes les relations entre deux mâles, mais seulement à celles entre des membres du cercle familial. Toutefois, les relations homosexuelles entre non-parents ne sont ni interdites, ni pénalisées. » – NDT

25La femme appartient à un autre homme, puisque lui seul a accès au lit de celle-ci. Olyan considère que זכר est un terme plus général et universel pour « homme » (Jerome T. Walsh, Leviticus 18:22 and 20:13. Who is Doing What to Whom ? 120, n° 2, 2001, page 205).  – NDA

26Lév. 15:4, 5, 21, 23, 24, 26. – NDA

27Gen. 49:4 ; Exode 7:28 ; 21:18 ; Lév. 15:5, 21 ; 2 Sam. 4:7, 11 ; 11:2, 13 ; 13:5 ; I Rois (III Règnes) 1:47 ; II Rois (IV Rois) 6:12 ; Job 7:13 ; 33:19 ; Ps. 4:5 ; 36 (35):5; 41 (40):4 ; 149:5 ; Prov. 7:17 ; 22:27 ; Eccl. 10:20 ; Cant. 3:1; Isaïe 57:2, 7, 8 ; Ézéchiel 23:17 ; Osée 7:14 ; Michée 2:1. – NDA

28Nombres 31:17, 18, 35 ; Juges 21:11, 12.

29Cette phrase nous semble le clef de la traduction du passage qui nous intéresse ; c’est pourquoi nous la mettons en gras. – NDT

30En général, את associé à un substantif sans article – en l’occurrence « [un] homme » – indique qu’au plus souventאת signifie « avec » (William L. Holladay, את dans A Concise Hebrew and Aramaic Lexicon of the Old Testament, version 7.0.012g. 2006) – NDA

31תשכב est au singulier, parce que cela s’adresse encore au lecteur ; les actes d’un autre homme ne sont pas interdits par ce précepte. Ceci veut dire que l’autre homme est responsable de la femme, qui est, donc, son épouse ou sa concubine. – NDA

32Mary Douglas, Leviticus as Literature, Oxford University Press, Oxford, 1999, pages 166-169, dit que תועבה devrait être traduit par « haïssable », qui exprime mieux le fait que תועבה exprime une action. – NDA

33On ne précise pas si cette relation est simultanée, c’est-à-dire un ménage à trois ou une partouze, ou bien s’il s’agit de deux hommes ayant des rapports avec une femme à des moments différents, à savoir une aventure ou une liaison adultère. – NDA

34Ceci a des implications intéressantes sur l’endogamie d’Israël, surtout en rapport avec les compréhensions anthropologiques de l’endogamie, comme chez Carol Delaney, Seeds of Honor, Fields of Shame in Honor and Shame and the Unity of the Mediterranean , dir. David D. Gilmore, American Anthropological Association, Washington D.C., 1987, pages 35-48 ; ou chez Lester E. Grabbe, Leviticus , dir. Whybray, Sheffield Academic, Sheffield, 1993, pages 78-79. – NDA

35Grammaticalement, la prépositionב avec un verbe désigne souvent un instrument ou un moyen par lequel l’action est accomplie. Dans ce cas, la préposition indique que le lecteur ne peut pas avoir de rapports sexuels en utilisant un animal. – NDA

36Dans le dictionnaire de Brown-Driver-Briggs, נתן ne fait pas partie des verbes avec lesquels la préposition indiquerait un complément d’objet, comme c’est le cas pour : toucher, serrer, frapper, atteindre, remplir, gouverner, ainsi que les verbes de perception, émotion ou parole. – NDA

37Rainer Kessler, The Social History of Ancient Israel. An Introduction, trad. Maloney, Fortress, Minneapolis, 2008, pages 57-59. Voyez également J. Joosten, People and Land in the Holiness Code. An Exegetical Study of the Ideational Framework of the Law in Leviticus, 17-26, vol. 67, Brill, New-York, 1996), pages 76-77. – NDA

Communion Anglicane Libre Internationale

Notre communauté a transitionné depuis la Convocation des Églises Épiscopales en Europe à la Communion Anglicane Libre Internationale.

La Communion Anglicane Libre s’est formée en 1897 par l’union de trois Églises. Depuis lors, elle s’est étendue dans le monde entier (24 pays à ce jour, dont 5 en Europe). Elle est une union d’Églises nationales, autonomes. Étant donné qu’en Belgique nous sommes la première congrégation, et que nous n’avons pas d’évêque belge, nous sommes rattachés à Mgr Laurent Lenne, évêque de La Seyne-sur-Mer (France), et primat pour l’Europe.

Les Églises européennes de notre Communion remontent à Mgr Carlos Duarte Costa, ancien évêque catholique-romain brésilien excommunié par Rome parce qu’il avait dénoncé des abus du Vatican.

Vigile pascale 2022

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,

Le samedi 16 avril 2022 à 15h00, nous célébrerons la vigile pascale en personnes. À cette occasion, il y aura aussi deux baptêmes.

Nous nous rassemblerons à la chapelle au rez-de-chaussée de la maison rue Léopold de Hulster 75, à 5002 Saint-Servais.

Au plaisir de vous y voir!

Samedi 2 avril à 18h00: office en ligne

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,

Nous nous retrouverons le samedi 2 avril à 18h00 pour un office en ligne, pour le 5ème samedi du carême. Venez prier et chanter avec nous!

— Aspects pratiques —
Pour nous rejoindre sur Zoom, c’est la même adresse que d’habitude:
https://tec-europe.zoom.us/j/3030214650 (n° 3030214650)
(Demandez-nous le mot de passe!)
Sinon, ce sera toujours diffusé en direct sur Facebook live:
http://www.facebook.com/SaintServais/live

Voici quelques détails pratiques à garder à l’esprit:
– Si vos enfants participent, faites bien attention de ne pas afficher leur nom de famille dans Zoom.
– Si vous souhaitez participer sans être vu, vous pouvez soit désactiver/couvrir votre caméra dans Zoom, soit assister à la diffusion Facebook Live.

Au plaisir de vous revoir!

Messe de funérailles pour Jorge, et entrée en Carême

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,

C’est avec beaucoup d’émotion que nous apprenons le décès de Jorge. Jorge était un paroissien de la communauté depuis de nombreuses années, et un ami cher pour beaucoup.

Pour honorer sa mémoire, une messe funéraire sera organisée le samedi 5 mars 2022 à 14h00. Comptes tenus des mesures de sécurité, cette messe ne sera pas à la chapelle de Saint-Servais, mais dans l’église de l’Église Protestante Évangélique de Namur:
Rue de Fernelmont, 52 B

5020 Champion

Cette messe sera aussi la messe d’entrée en Carême, et aura lieu à la place de la messe initialement annoncée pour cette date à Saint-Servais.

Si vous avez des difficultés pour vous déplacer jusque cette église, manifestez-vous, afin que nous organisions un co-voiturage.

Vous pouvez aussi dire au revoir à Jorge au funérarium (Funérailles Christiane, Rue Céléstin Hastir 69, 5150 Floreffe): veillée funèbre de dimanche à mardi, de 17 à 18h. Cercueil ouvert dimanche de 13 à 15h. L’incinération aura lieu au Crématorium de Ciney (rue du Cimetière, 5590 Ciney), vendredi à 10h15. Notre prêtre Sunny sera aussi au crématorium, et fera une prière.

Vous pouvez aussi laisser un message sur la page Facebook de Jorge: https://www.facebook.com/profile.php?id=1008785487

Office en personnes du samedi 3 octobre

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,

Le prochain office aura lieu le samedi 3 octobre à 18h00. Nous nous retrouverons pour une messe en personnes (qui sera diffusée en ligne simultanément). Nous fêterons saint François d’Assise. Venez prier et chanter avec nous!

En préparation, voici déjà les lectures du jour:
*Isaïe 5:1-7
*Philippiens 3:4-14
*Matthieu 21:33-46.

Afin d’avoir assez d’espace pour respecter les règles en vigueur pour les offices religieux, cela se fera à la salle du Chat à 7 Pattes (Rue Saint-Donat 42, 5002 Saint-Servais).
Souhaitez-vous vous joindre à nous? Faites-le nous savoir (si ce n’est pas déjà fait) ! En effet: nous aurons besoin de nous organiser pour garder la distance physique.

Et si vous préférez participer en vidéoconférence (mais sans interactivité):
Pour nous rejoindre sur Zoom, c’est la même adresse que d’habitude:
https://tec-europe.zoom.us/j/3030214650 (n° 3030214650)
(Demandez-nous le *mot de passe*)

Sinon, ce sera toujours diffusé en direct sur Facebook live:
www.facebook.com/SaintServais/live

Au plaisir de vous y voir! 

Messe en personnes: samedi 5 septembre 2020

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,

Nous nous réunirons le 5 septembre 2020 à 18h00 pour célébrer la messe. Ce sera à la salle du Chat à 7 Pattes (Rue Saint-Donat 42, 5002 Saint-Servais), afin d’avoir assez d’espace pour respecter les règles en vigueur pour les offices religieux.

Souhaitez-vous vous joindre à nous? **Faites-le nous savoir!** 

Dans le respect des règles de sécurité en vigueur, voici les points importants:
– Prévoyez d’arriver un peu à l’avance, pour ne pas avoir un embouteillage à l’entrée 🙂
– Tout le monde porte un masque, pendant l’entièreté de l’office.
– À l’entrée, du désinfectant sera disponible pour les mains. Il faut se désinfecter le mains en entrant.
– Un chemin sera dessiné au sol (flèches). Il faut suivre le chemin, pour limiter les risques de proximité physique.
– Chaque personne ou « bulle de personnes » choisis son/ses sièges, à distance des autres personnes (min. 2m).
– Notre prêtre se désinfectera encore une fois les mains juste avant la consécration.
– Nous ne communierons que sous l’espèce du pain (hostie).
– Il n’y aura pas de chant, pour éviter les risques de projections.
– Il n’y aura pas de repas après l’office.
– Il y a des toilettes: des instructions de sécurité y seront affichées (en résumé: fermer le couvercle avant de tirer la chasse, passer une lingette désinfectante sur toutes les surfaces en quittant le WC).

Nous allons tâcher d’avoir une diffusion simultanément de l’office aussi en ligne:
Pour nous rejoindre sur Zoom, c’est la même adresse que d’habitude:
https://tec-europe.zoom.us/j/3030214650 (n° 3030214650)
(demandez-nous le mot de passe)
(Sans possibilité d’interaction cette fois-ci)

Sinon, ce sera toujours diffusé en direct sur Facebook live:
www.facebook.com/SaintServais/live

Au plaisir de vous y voir!

Messe en présentiel: samedi 1er août 2020

Chèr‧e‧s ami‧e‧s,
La première messe de la congrégation de Saint-Servais, en présentiel, depuis le confinement a eu lieu à la salle du Chat à 7 Pattes (Rue Saint-Donat 42, 5002 Saint-Servais), le samedi 1er août 2020 à 18h00.

L’office a été simultanément diffusé en ligne:

Dans le respect des règles de sécurité en vigueur, les mesures suivantes ont été mises en place:

  • Il faut prévoir d’arriver un peu à l’avance, pour ne pas avoir un embouteillage à l’entrée 🙂
  • Tout le monde porte un masque, pendant l’entièreté de l’office.
  • À l’entrée, du désinfectant sera disponible pour les mains. Il faut se désinfecter le mains en entrant.
  • Un chemin sera dessiné au sol (flèches). Il faut suivre le chemin, pour limiter les risques de proximité physique.
  • Chaque personne ou « bulle de personnes » choisis son/ses sièges, à distance des autres personnes (min. 2m).
  • Notre prêtre se désinfectera encore une fois les mains juste avant la consécration.
  • Nous ne communierons que sous l’espèce du pain (hostie).
  • Il n’y aura pas de chant, pour éviter les risques de projections.
  • Il n’y aura pas de repas après l’office.
  • Il y a des toilettes: des instructions de sécurité y seront affichées (en résumé: fermer le couvercle avant de tirer la chasse, passer une lingette désinfectante sur toutes les surfaces en quittant le WC).