Hier soir, nous avons eu la Messe, présidée par le père Mark.
Puisque:
cette année-ci, dans la chapelle de Saint-Servais, nous aurons un Avent de six semaines au lieu de quatre. Ainsi, nous fêtons déjà le 6ème dimanche avant Noël, en en prenant les propres du rite mozarabe (espagnol).
J’écrivais déjà ceci il y a deux ans:
Dans le rite gaulois, l’Avent a commencé samedi passé; dans le rite mozarabe dimanche passé; dans les rites byzantin et arménien avant-hier. Bref, l’Avent a déjà commencé dans certains rites.
Et les vendeurs du marché de Noël sont déjà là. Pareillement les grands magasins. Le sapin est là…
On dirait qu’il n’y a que le rite romain qui veut tarder encore deux semaines.
Au temps de Tertullien, Noël n’existait pas. Et Tertullien faisait partie de ces conservateurs, qui ne voulaient pas profaner l’année liturgique avec une telle fête. Car il ne faut pas oublier que Noël était la fête païenne du Soleil. L’Église l’a christianisée. Pourquoi ne ferait-elle pas pareillement avec l’Avent? Si le Père Noël a débarqué à la mi-novembre, pourquoi l’Église ne le devancerait-elle pas, en annonçant que « le Royaume approche »?